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Borat Larry Charles (réalisateur (s)) Sacha Baron Cohen (acteur (s))

Journaliste au Kazakhstan, Borat Sagdiyev (Sacha Baron Cohen) aime son petit village peuplé de dégénérés, mais vénère davantage les Etats-Unis. Le jour où il est envoyé à New York afin de réaliser un reportage sur la culture et la civilisation américaine, Borat exulte. Dès le premier jour, dans sa chambre d'hôtel, il découvre la série Alerte à...
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Borat (3)
Borat
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Sacha Baron Cohen

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Description de Borat

Journaliste au Kazakhstan, Borat Sagdiyev (Sacha Baron Cohen) aime son petit village peuplé de dégénérés, mais vénère davantage les Etats-Unis. Le jour où il est envoyé à New York afin de réaliser un reportage sur la culture et la civilisation américaine, Borat exulte. Dès le premier jour, dans sa chambre d'hôtel, il découvre la série Alerte à Malibu et tombe amoureux de Pamela Anderson. Il n'a alors plus qu'une idée en tête, se rendre en Californie pour l'épouser, de gré ou de force. Homophobe, antisémite, sexiste, Borat Sagdiyev est le journaliste bête et répugnant imaginé en 2006 par l'humoriste britannique Sacha Baron Cohen, déjà créateur de l'inénarrable rappeur Ali G. Grâce au concept du faux documentaire, Borat, astucieusement dirigé par Larry Charles (Masked And Anonymous) et érigé en phénomène dès sa sortie, ose tout : les interviews-pièges façon Michael Moore et les mises en situation les plus édifiantes (la déclaration pro-Bush au spectacle de rodéo chez les Texans étant le clou du film). Avec un aplomb assez sidérant, le personnage tape sur tout ce qui bouge (attardés mentaux, chrétiens, noirs, prostituées, homosexuels, juifs, etc.) avec une prédilection pour les associations et les groupes (féministes, religieux.). Prêchant le faux pour savoir le vrai, il parvient à extorquer à ses victimes les déclarations les plus abjectes. Pourtant, si la satire réussit à mettre en évidence la bêtise du monde et plus particulièrement de l'Amérique bien pensante, puritaine et hypocrite, elle ne parvient pas à prendre le pas sur la farce potache, et s'essouffle peu à peu, noyée dans un flot de vulgarités et de blagues scatologiques pas souvent drôles.

Interactivité : 3/5
Ceux qui se réjouissaient d'avance de découvrir la petite cuisine de Sacha Baron Cohen et Larry Charles en seront pour leurs frais. Point de making of dans cette édition, qui propose néanmoins huit scènes coupées (qui auraient mérité de figurer dans le montage final), des fausses annonces commerciales, et un enchaînement des meilleurs moments de la tournée de promotion du film (avant-première à Los Angeles, festival de Toronto, passage au Tonight Show de Jay Leno, au Saturday Night Live.).

Image et son : 5/5
L'aspect "documentaire fauché" est parfaitement respecté.