Thousand Knives Of Ryuichi Sakamoto (Interprète)

Wewantsounds est heureux d’annoncer la réédi2on du premier album solo de Ryuichi Sakamoto, sor2 en 1978 sur le label culte Be5er Days. Le musicien joue sur une demi douzaine de synthé2seurs et de claviers programmés par Hideki Matsutake et - accompagné par quelques-uns des meilleurs musiciens japonais dont Haruomi Hosono et Pecker – il annonce le son électro du Yellow Magic Orchestra. Avec un goût pour l'avant-garde et l’improvisa2on, Sakamoto s’intéresse très tôt à la musique électronique et, avec Thousand Knives, il décide de faire appel à Hideki Matsutake qui maîtrise l'art de la programma2on de synthé2seurs. Sakamoto met plusieurs mois à enregistrer Thousand Knives ; étant pris la journée par ses sessions studio pour d’autres, il enregistre la nuit. Le 2tre de l’album, inspiré d’un poème d’Henri Michaux relatant son expérience de prise de mescaline, est une réflexion sur l’avènement de la technologie et des synthé2seurs dans le champ musical de ceQe époque. La première face conçue comme un tout s'ouvre sur "Thousand Knives" et un poème de Mao Tsé-Toung lu par Sakamoto et filtré par un vocoder, avant de se transformer en un instrumental de pop synthé2que. Il est suivi par "Island Of Woods", un 2tre de dix minutes bourdonnant de synthé2seurs. La première face se termine par "Grasshoppers", une très belle mélodie jouée au piano acous2que et soulignée d’un sub2l accompagnement de synthé2seur. La deuxième face s'ouvre avec "Das Neue Japanische Elektronische Volkslied", hommage à l'influence de la nouvelle scène allemande emmené par KraWwerk. Sakamoto part d’un rythme mi-tempo qu’il mêle habilement à une mélodie plus tradi2onnellement japonaise. L’album enchaîne et se termine par deux 2tres de synth pop plus rapide, "PlasKc Bamboo" et "The End of Asia", qui vont rapidement devenir des classiques live de YMO et de Sakamoto. Thousand Knives est un aperçu fascinant sur les prémices d’une révolu2on musicale !Remasterisé à par2r des bandes originales par l'ingénieur du son Seigen Ono.